Neurotoxiques, du poison dans vos cosmétiques

Que renferment réellement vos cosmétiques et produits de beauté ? Des ingrédients toxiques se cachent partout : Des neurotoxiques par exemple dans vos rouges à lèvres....On vous aide à les décrypter, les reconnaître, les éviter et à consommer mieux pour vous et votre famille.

Ce que vous devez savoir sur les neurotoxiques

Une substance neurotoxique n'est ni plus ni moins qu'un poison pour votre système nerveux. Actif même à faible dose, il affecte le développement du foetus, et ses effets sont irréversibles. Cela peut-être dû à des métaux lourds, des substances biologiques neurotoxiques ou des composés chimiques.

Rouges à lèvres : vous vous maquillez avec du plomb ?

Le plomb, quelle utilité en cosmétique ?

Le plomb a longtemps été utilisé en cosmétique dans les fards à paupières ou le khôl pour sa couleur. Le minium (théroxyde de plomb) était utilisé comme pigment rouge – orangé, la couleur majoritaire des rouges à lèvres. L’utilisation du plomb est aujourd’hui interdite en cosmétique mais cela n’empêche pas certains d’en contenir encore…

Interdit, pourquoi le retrouve-t-on encore ?

Il y a quelques années, une étude a testé 400 rouges à lèvres (aussi bien auprès de marques de luxe que de marques bon marché), tous contenaient du plomb. S’il n’y est pas utilisé en tant qu’ingrédient, ces rouges à lèvres en contiennent suite à une contamination pendant le processus de fabrication, souvent réalisé dans des pays où le coût est moindre et les normes de fabrication moins présentes.

On avale le rouge à lèvres : intoxication au plomb

Si la concentration en plomb y était peu élevée par rapport aux normes autorisées de contamination, le véritable souci se trouve là où on applique ce cosmétique. Sur les lèvres. Vous ingérez des morceaux de rouge à lèvres toute la journée. Donc vous ingérez du plomb.

Intoxication au plomb, quels symptômes ?

Le plomb appartient à la famille des métaux lourds, et est reconnu comme très toxique pour le système nerveux et l’organisme. Lorsqu’on y est exposé quotidiennement, plusieurs symptômes peuvent voir le jour : nausée, fatigue, maux de tête, perte de libido, irritabilité, sommeil perturbé, perte de mémoire… Pendant la grossesse, le fœtus peut se retrouver attaqué par cette intoxication au plomb ce qui peut provoquer fausse couche, malformation…

Enfin, le plomb est ce qu’on appelle un éco-toxicologique. Il est assimilable par presque toutes les espèces vivantes, plantes comme animaux et est toxique pour une grande partie d’entre eux.

Déceler le plomb dans un rouge à lèvres

Pour savoir si votre rouge à lèvres contient du plomb, swatchez le produit sur le dos de votre main puis frottez la trace de produit avec une bague en or. Si le rouge à lèvres devient noir alors il contient du plomb.

Les nanoparticules, assez petites pour traverser la peau

Qu’est-ce que c’est les nanoparticules ?

Encore peu contestées, on retrouve les nanoparticules un peu partout en cosmétique. Dans les fonds de teint, les poudres, les crèmes solaires… Mais elles commencent elles aussi à attirer la méfiance. En cause ? Leur principe même : leur taille.

D’abord, le nano c’est quoi ? C’est une unité de mesure pour nommer un matériau dont la taille est plus petite que 1 micromètre (qui revient à 1000 nanomètres) soit entre 0 et 999 nanomètres. Il s’agit de particules très petites. Tellement petites, que la possibilité qu’elles traversent la peau pour se rendre vers nos organes effraye. Or les nanoparticules se retrouvent partout car elles ont de nombreux avantages pour les industriels.

Pourquoi les nanoparticules sont-elles utilisées ?

Les nanoparticules permettent aux cosmétiques d’avoir une texture beaucoup plus agréable au toucher et un résultat sur la peau plus esthétique (exit le masque blanc des crèmes solaires grâce à elles). Elles sont aussi des vecteurs d’actifs puisqu’on y encapsule les actifs fragiles ou que l’on souhaite libérer à un moment précis.

Les nanoparticules altèrent et font muter l’ADN

Elles sont suspectées d’être à l’origine de l’augmentation du stress, d’altérer l’ADN voire le faire muter ou encore de provoquer des réactions inflammatoires : que ce soit en cas d’inhalation, d’ingestion ou parce que les nanoparticules traversent la barrière cutanée, notamment en cas de très légères lésions de la peau comme les boutons, coupures, coups de soleil... alors même qu’elles sont présentes dans les écrans solaires.

Comment éviter les nanoparticules ?

Les nanoparticules en cosmétique bio

A l’origine les labels refusaient d'utiliser les nanoparticules, ils sont revenus sur leur décision dans le cas des produits solaires pour une raison simple : les crèmes solaires bio sont très difficiles à étaler et les consommateurs n’en voulaient pas, alors que les nanoparticules aident le produit à bien s’appliquer.

Résultat : retour des nanoparticules dans le bio, mais uniquement pour les produits solaires. Ainsi, les filtres minéraux utilisés à la place des filtres pétrochimiques pour vous protéger des UV, à savoir le Dioxyde de titane et l’Oxyde de zinc, ont été réduits à leur taille nano. Et pour être certain que ces nanoparticules de Dioxyde de Titane et d’Oxyde de Zinc n’entrent pas dans l’organisme, on les enveloppe dans l’hydroxyde d’aluminium inoffensif pour le corps.

Le Dioxyde de Titane et l’Oxyde de Zinc sous forme nano enveloppés dans l’hydroxyde d’aluminium restent beaucoup moins polluants et dangereux pour votre santé que les filtres pétrochimiques.

Reconnaître la nanoparticule

Si un produit vous plaît et que vous souhaitez vérifier s’il contient des nanoparticules, les ingrédients réduits à la taille nano sont inscrits avec la mention [nano] dans la liste INCI.

Chez MonCornerB nous tenons à éviter les nanoparticules, ainsi aucune de nos crèmes solaires n’en contient.

Méfiez-vous aussi de ces autres ingrédients toxiques :

• Le sel d’aluminium qui est un perturbateur endocrinien

• Le paraben, un conservateur très irritant

• Le sulfate qui permet de faire mousser vos produits

• Les perturbateurs endocriniens présents partout

• Le silicone présent dans le maquillage et les soins

• Les huiles minérales non-biodégradables